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L'essentiel par l'éditeur
Les établissements psychiatriques ont une obligation de sécurité renforcée pour prévenir le suicide des patients, surtout en cas d'hospitalisation sous contrainte. La responsabilité est évaluée selon le comportement du patient, ses antécédents et la prévisibilité du geste. Les locaux doivent être adaptés pour éviter les risques. En hospitalisation libre, la liberté de mouvement est préservée, limitant les protocoles de contrôle des sorties. L'obligation de surveillance reste une obligation de moyens.
Le risque de suicide étant plus important chez les patients atteints de troubles mentaux que chez les autres patients, les établissements psychiatriques se trouvent soumis à une obligation de sécurité plus renforcée en la matière. Cette exigence spécifique vaut au demeurant tant pour les cliniques que pour les hôpitaux psychiatriques (CAA Nantes, no 90NT00595, 29 avr. 1992, Lebon T., p. 1290 ; Civ. 1re, 1er mars 2005, n° 03-18481 ).
Le défaut de surveillance semble par ailleurs apprécié plus strictement lorsque le patient est hospitalisé sous contrainte dès lors qu’a contrario « le placement en service libre exclut nécessairement une surveillance permanente » (CE, 29 janv. 1993, n° 135443). Pour autant, le mode d’hospitalisation libre ne décharge pas l’établ...
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